Arouna, l’étudiant physicien à la plume d’or

6 avril 2011

Arouna, l’étudiant physicien à la plume d’or

L’écriture et la science, voilà les deux mots qui peuvent faire sourire Arouna Ba. Ce jeune étudiant de 25 ans au département de physique chimie à l’université de Dakar est un passionné de l’écriture. Le virus le pique un jour à l’Université de Dakar. Le jeune physicien au visage rond et au débit rapide à cause de son bégaiement, veut alors faire passer un message aux étudiants pour dénoncer les retards accusés dans le paiement des bourses.

« J’ai rédigé un article qui a été par la suite photocopié et distribué », se souvient ce jeune qui rêve d’apparaître un jour sur le petit écran afin de partager sa passion.

Depuis lors, Arouna Ba ne quitte plus des yeux tout ce qui tourne autour de l’écriture. Il lit beaucoup et contribue dans la presse en ligne.

« J’ai été contacté par le site Sénégal tribune. Pendant un peu plus d’un an j’ai publié des chroniques sur la science en générale. » Petit à petit, Rone, comme ses amis l’appellent, forme son petit cercle de lecteurs. Il rejoint l’équipe des jeunes avenants du site avenue221.com, après avoir réussi au concours. Une nouvelle porte s’ouvre lorsqu’il apprend sa sélection au concours Mondoblog de RFI.

 

Il crée son blog Scientifique dénommé « S3 : Science-Société-Sénégal ». Le comparer au poète Léopold Sédar Senghor ou au Physicien Albert Einstein ne serait pas trop osé. Selon ses propres dires, il est exigeant dans la qualité de l’écriture. « Tel un faisceau laser » ou la « lumière des atomes qui éclairent la terre à géométrie variable », Arouna Ba joue et malmène les mots avec son écriture.

Dans la presse, les idoles d’Arouna comptent parmi les chroniqueurs, avec une préférence pour l’écrivain Nafissatou Dia Diouf et les journalistes Tamsir Jupiter Ndiaye et Cheikh Yérim Seck.

La plume et la blouse blanche retirées, Arouna aime bien le basket-ball et la musique qui constituent ses deux sources d’inspiration.

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