La pelouse du stade Léopold Sedar Senghor agonise

13 janvier 2012

La pelouse du stade Léopold Sedar Senghor agonise

S’il était encore parmi nous il n’aurait pas aimé voir l’état actuel de la pelouse du stade qui porte son nom. Respectons, au moins, le nom de ce Grand Homme de culture qui a su montrer au monde entier que le Sénégal est un grand pays. J’implore les poèmes de Kor Siga, de Diogoye et les chants de Yande Codou Séne. Vous au moins on vous reconnait de par votre grandeur, de par votre courage et de par votre amour de la culture sénégalaise.

 

Il faut leur pardonner car ils ne savent pas ce qu’ils font. Toi qui lis ce texte, tu te demandes peut-être à quoi bon évoquer ses hommes de culture ? La réponse est très simple, cousin. On est loin des contes de grand-mère ou les récits et livres du « baiser des cadavres » de mon frère et blogueur Kpelly. Cousin, en regardant le match Sénégal – Soudan (qui ne m’encourage pas d’ailleurs vu la prestation de nos « faux » lions) j’ai eu très honte de l’état de la pelouse. Quand j’ai allumé la télé pour le suivre, le match, je me suis dis que la rencontre ne se jouait pas dans un stade tellement la pelouse était en mauvais état.

On aurait même dit un terrain nu. Vous connaissez peut être ces terrains au village où les enfants, après la pluie, jouent, courent à tour de rôle derrière un ballon artisanal ? Pas de différence avec le terrain où s’est joué le match que j’ai suivi. La pelouse ressemblait à ce terrain de villageois qui refuse de voir grandir du gazon. Ceci est inacceptable pour un pays qui se respecte. Les autorités n’osent pas nous dire que les moyens manquent pour avoir une bonne pelouse.

De quoi je me mêle d’ailleurs, moi ? N’est-ce pas que cela fait des années que notre sport national n’a pas encore une arène digne de ce nom ? Cousin, la question n’est pas là, tu sais bien ou se trouve le mal. Il faut donc battre le fer quand il est chaud. Notre pays ne mérite pas cette image. Réfectionnez les stades et achetez du gazon synthétique au moins et trouvez aussi une arène pour nos lutteurs. On ne peut pas continuer ainsi.

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Commentaires

David Kpelly
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Hum hum hum! Ce cousin qu'on a en commun et à qui on raconte les déboires de l'Afrique! Cousin, dis-moi, t'as reçu des baisers de cadavres sur le stade Léopold Sédar Senghor hein?
Amitiés