Basile Niane

Election présidentielle ivoirienne : Avenue225 au cœur de l’événement !!!

S’il y a un site internet qui suit de très prêt l’élection présidentielle ivoirienne, c’est bien Avenue225. Depuis le début des élections, le premier site ivoirien d’information de proximité est au cœur de l’événement. Le site propose aux internautes une couverture médiatique spéciale. Du Live blogging aux reportages (audios- vidéos) en passant par des dossiers, rien n’a été laissé au hasard.

Avenue225 met les bouchées doubles pour la couverture médiatique de l’élection présidentielle ivoirienne à l’instar des grands sites d’informations générales. Le « Père » de toutes les avenues (avenue221, avenue223, avenue224, avenue226) n’a pas attendu longtemps pour entrer au cœur de l’actualité des élections présidentielles ivoiriennes. Le site a complètement changé de visage. Une équipe de jeunes correspondants propose des reportages photos-vidéos-audios aux internautes durant toute la durée des élections.D’ailleurs le site a réservé un dossier spécial à ses joutes électorales.

Le live blogging à l’honneur

Cependant l’innovation repose sur la plateforme coveritlive utilisée par le site ivoirien. Ce service web permet d’assurer la diffusion d’information en temps réel.. Les internautes peuvent en temps réel transmettre des images, des vidéos, des clips audio. Ces derniers peuvent aussi poser des questions et des commentaires instantanément Les outils de Google sont aussi utilisés notamment Google Map. Le site a inséré la carte de Google map avec indication de quelques points de vote. Les réseaux sociaux ne sont pas aussi en reste. Avenue225 dispose d’un compte twitter et facebook.


Circulez, vous n’avez pas la priorité !!!!!

Après un long voyage dans les nuages en pensant bien-sur à ma famille francophone, je continuais mon tourisme  dans  la ville. Arrivé au ministère des télécommunications juste devant le théâtre national Daniel  Sorano, je devais traverser la chaussée. Justement voila un « passage piéton » me disais-je. Les véhicules circulaient sans se soucier des piétons. Dans  ma tête je me disais que j’avais la priorité  avant tout, puisque le passage piéton était juste à ma portée. Un, deux, trois  pas en  avant suffisaient pour que je traverse la chaussée.  Grande était ma surprise  lorsqu’un véhicule  bondit de  je ne sais ou  et  s’arrêta  juste devant mes pieds. Tout le monde croyait que j’étais déjà mort vue l’allure de la voiture. Dieu seul sait que je  n’avais même pas bougé d’un iota.

Le chauffeur du véhicule, vêtu  d’une chemise blanche, de lunettes noires, s’empressa de me jeter ses quelques mots « mais boy tu es fou ou quoi, tu n’as pas vu le véhicule » et il continue sans se gêner «  traverse la route et vas t’en…c’est comme ca que vous fêtes et si je t’avais touché…petit c… ».  Ma poitrine se gonfla, ma cœur battait de plus en plus fort.je sentais une colère immense en moi.  Mais  une  voix  douce  me dit intérieurement   tout bas « basile s’il te plait ne dit rien réfléchis avant d’agir » je jetais un regard de haine à ce petit  monsieur   puis je traversa la chaussée  sans rien  dire.     une petite phrase simple et  courte dansait en moi. Je me disais  ceci«  le développement d’un pays dépend des citoyens. Si n’y a pas de changement dans les mentalités pas besoin de parler de développent » A vous de juger chers lecteurs


Montreux, je me rappelle …Ma famille francophone

Hier, j’étais en ville pour faire quelques courses ainsi que pour faire du tourisme dans certains coins de Dakar, la capitale du Sénégal. Je marchais la tête rêveuse… flux et reflux… je pensais encore aux montagnes de Montreux, au lac Léman. Ohhh qu’elle est belle cette ville !

Pour vous dire, j’étais vraiment séduit par le paysage de Montreux… Je me rappelle encore de notre promenade en bateau  avec les jeunes francophones venus des quatre coins du monde. J’étais assis à côté d’une fenêtre au fond du bateau contemplant le paysage. De hautes montagnes de plus de 2000 mètres nous couvraient avec de la neige. De loin, les maisons ressemblaient à de petites taches blanches. Que c’était beau ces arbres qui nous entouraient,  oui!
J’allais oublier cette fourchette au milieu du lac. Je ne sais pas pourquoi mais cela m’avait vraiment impressionné.

Flux et reflux, je pensais  au groupe des francophiles :

Agata la polonaise. Une  fille blonde, très mignonne qui, selon moi, parlait bien français. Je l’estimais de par sa démarche, sa voix toute  particulière qui résonne toujours dans mes pensées.

Kristina Shestovska l’Ukrainienne. Elle était tout le temps à côté de moi lorsqu’on était à table. Je retiens de cette fille l’amour qu’elle avait pour le cinéma ainsi que pour la photo. Elle passait tout son temps à prendre des photos et à filmer avec sa petite caméra.

Krisztina Polyak. Elle était la plus jeune du groupe et très ouverte. Tout le monde la reconnaissait à son accent mais surtout d’une expression qu’elle prononçait souvent : « oh c’est mignon ».

Ieva. Je n’avais pas beaucoup parlé avec cette fille mais je voyais dans ses yeux une personne très sympathique, calme et rigoureuse dans son travail. Elle m’avait confié un jour qu’elle était très découragée parce que l’on avait mal écrit son nom sur la feuille de présentation.

Lovro de la Croatie. Je dirais qu’il est mon ami. On se comprenait malgré son mauvais français. On passait tout notre temps à discuter mais aussi à boire des verres.

Frank, un jeune venu du Bénin. On était que trois africains dans le groupe. Il y avait Frank, Lorraine de la Côte d’Ivoire et moi. Frank était un jeune très ambitieux. Je savais qu’il travaillait à la télévision nationale du Bénin. On se comprenait bien en tant qu’Africain.

Madeleine, une fille qui a de la classe et qui a surement fait de hautes études. Elle n’a « peut être » pas connu la pauvreté. Je l’estimais aussi car elle était très ambitieuse ; d’ailleurs elle était dans la délégation venue du Canada (nouveau Brunswick).

Hélène, une fille directe dans ses paroles, ses actes. Une fille qui a le verbe facile et dynamique

Julie. Je n’ai pas eu le temps de parler avec elle comme il se devait mais Julie était une fille magnifique aussi et très gentille. Elle était aussi très directe dans ses paroles.

Maïka. Son accent m’a impressionné. Mis à part cela, elle était dynamique et parlait très vite. Elle n’hésitait pas à danser avec Hélène. Trop top aussi cette fille.

Tony Tran. Je ne connaissais presque rien de lui à part qu’il était originaire du Vietnam mais vivait en Suisse. Il travaillait aussi au Sommet de la Francophonie donc je n’ai pas eu le temps de vraiment discuter avec lui mais j’ai vu qu’il était très fort en français.

Véronique. Même chose pour véronique, je n’ai pas eu le temps de la connaitre bien que je savais qu’elle était très gentille puisqu’elle m’avait prêté ses gants pour me protéger du froid.

Guoda. Elle parlait aussi bien le français malgré qu’elle fût francophile. Elle aimait bien son travail de journaliste.

Youcef, un jeune qui aime la musique. Très gentil et compréhensif aussi. On partageait la même chambre. Je retiens de lui cette phrase : « y a pas le feu au lac ! ».

Delphine, une fille spéciale, mignonne et bosseuse. Je l’observais souvent. Elle était tout le temps devant son petit écran en train d’écrire. C’était une fille qui aimait bien son  travail.

Marina, douce comme pas possible. J’aimais cette fille, elle avait un accent particulier. On se parlait beaucoup malgré son français. Elle était serbe.

Lorraine, l’Ivoirienne. Elle vit en Suisse. Je retiens de cette fille, sa manière de parler et son accent particulier. Elle parlait bien la langue de Molière.

Nassira, la joviale. Elle passait presque tout son temps à rire. Je l’admirais aussi dans la mesure où il est rare de rencontrer des personnes comme elle.

Ah… comment ne pas se rappeler d’Assane, notre très cher Assane, le « chef d’équipe ».
Ce monsieur m’avait  marqué de part son professionnalisme dans tout ce qu’il entretenait mais aussi de par la douceur de sa voix. Il aimait tellement dire cette phrase : « que pensez-vous de la francophonie ?». La francophonie toujours la francophonie. Ce mot revenait tout le temps à chaque tournage et cela agaçait certains mais à la fin les jeunes avaient  finalement compris l’importance de son travail.

Anne, Robin, Gwen, toute l’équipe de Teenergy… je me rappelle.

Flux et reflux de nos repas préparés par une certaine dame très gentille dont je n’ai pas retenu le nom. Cependant, je me rappelle qu’elle ne parlait pas bien français. Malgré cela elle parvenait à comprendre les jeunes quand ils avaient faim.

En bref voila une famille francophone avec qui j’ai pu apprendre beaucoup de choses.

Flux et Reflux, je revenais sur terre tout en continuant ma course dans les rues de Dakar.

Affaire à suivre…


Le Xarwak : une association qui veut sauver le village de Fayil

S’il y a une association qui mérite bien d’être soutenue, c’est bien sur  celle de Xarwak. En effet cette structure œuvre pour le développement de Fayil,  l’un des plus grands villages du Sénégal situé dans la région de Fatick plus précisément dans  la communauté rurale de Diouroup  et qui souffre de plusieurs maux

Plus de 10.000 âmes se réveillent au village de Fayil,  qui, depuis sa création n’a jamais été électrifié, plus encore le village est très enclavé, pas de route, bref, un sous-développement total. Fort de ce constat, l’association le Xarwak qui regroupe des  anciens du village a décidé de relever le défit pour sortir cette localité de son  sous –développement. Ce défit va tourner autour d’un rassemblement de tous les ressortissants du village d’abord, ensuite une sensibilisation, et enfin des mesures et   actes concrets…

« il n’est plus question de rester amorphe pendant qu’autour du village, des hameaux sont electrifiés, ont des marchés hebdomadaires, des pôles d’attraction, des établissements scolaires de premier cycle du second degré au moins et fayil se stabilise à une seule école » déclare Athanase Sarr lors d’une conférence organisée par l’association de étudiants, stagiaires et élèves de Fayil. Il poursuit en affirmant que « les déperditions scolaires ou professionnelles, l’exode rurale des jeunes vers les villes, la pauvreté, la problématique du maintien des filles à l’école et leur insertion socioprofessionnelle, la non électrification du village un handicap pour les nouvelles technologies sont autant de maux dont souffre la localité. Cet ancien du village pense que la résolution de ce problème doit constituer les priorités de tout enfant de Fayil.

L’espoir est toujours permis et l’association tend la main à toutes personnes de bonnes volontés pour que Fayil soit une localité prospère.


Un blogueur au 13e Sommet de la Francophonie

Bonjour à tous depuis Dimanche je suis en Montreux en Suisse pour participer au 13e sommet de la Francophonie. Plus de 70 chefs d’états et de gouvernement seront au rendez vous pour discuter sur le thème de cette année qui porte sur les « Défis et Avenir de la Francophonie ». Loin des chefs d’Etats, des délégations diplomatiques, un autre « sommet » des jeunes se tient aussi. En effet une vingtaine de jeunes adultes engagés dans la vie civique ou journalistes venus des quatre coins du monde vont se retrouver du 17 au 25 octobre à Montreux. Ils feront entendre leurs voix et communiquer leurs visions d’avenir.

Cet événement fait parti du programme officiel dit d’accompagnement du sommet. L’objectif principal est la réalisation d’une série d’émissions télévisées qui seront diffusées pendant le sommet ou pendant la semaine de la langue française et de la francophonie mars 2011, notamment sur les ondes de la télévision Suisse Romande et de TV5 monde. Elles sont réalisées par Teenergy productions (Suisse). Parmi les participants figure Basile Niane (moi) un jeune journaliste blogueur qui représente le Sénégal. « C’est un honneur pour moi aujourd’hui de représenter un pays comme le Sénégal, le pays de Senghor de Abdou Diouf et d’Abdoulaye Wade.C’est une fierté pour moi de citer « ses 3 présidents » car ils ont joué et jouent encore un rôle de leadership dans la francophonie. » je pense que  la « francophonie ne doit pas seulement être cette langue française qui réunie les pays mais elle doit aller au-delà, en prenant en compte la diversité culturelle et cette solidarité entre pays ». je suis convaincu que  l’avenir de la francophonie dépend de l’Afrique. « On ne peut pas faire la francophonie sans l’Afrique »