Basile Niane

Prisonniers De Luxe : La Hantise De La « maladie » De L’incarcération

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La prison , la prison, la prison rien que la Prison……

Chez eux, ce mot est synonyme de Lucifer, point de divergence qui les consume telles les ailes de l’enfer. Placés sous la coupe de Dame justice, ils résistent pour quelques jours avant de faire du « Dieuferou » ou  plonger dans ce qui s’apparente à un exorcisme fatal. Une pratique ancienne de nos ancêtres, qui faisaient avouer les sorciers ou démons du village. Souvent, ces derniers s’adonnaient à des révélations fracassantes sur leur « mode opératoire » ou méthodes mystiques d’envoûtement. Des nuits ensanglantées par le festin des sorciers qui se partagent le pied ou le bras d’un jeune innocent, capturé par les esprits maléfiques.

Ah ! Ces prisonniers de luxe sénégalais ! Qu’ils sont malades !!! Parlez-leur de la prison, de la Mac (maison d’arrêt et de correction) et vous réveillez en eux les démons de la maladie. Dans ce cercle vicieux de prisonniers de luxe capturés dans le cadre des enquêtes des biens mal acquis, vit un démon qui s’appelle Cancer, hypertension, problème cardiaque, entre autres. Ce démon ou  » Djiné Mac-mouna » se réveille en eux seulement lorsque le chemin qui mène vers « Rebeuss » est imminent, réel, vécu et soutenu par des révélations fracassantes, convaincus sont-ils, que les carottes sont cuites. Ils palpitent de l’intérieur, se cachent derrière des prête-noms pour faire appel à un ange blanc capable de les sauver du mal « bien acquis ».

Dans leur monde paradisiaque, loin de la justice où tout est bien-bien, le démon s’endort. Comme un lion affamé, ils (les prisonniers de luxe) se métamorphosent et guettent leurs proies. Gare aux pauvres Goorgoolu qui ne pensent qu’à la dépense quotidienne. Ils tapent sur votre dos. Ils vous nourrissent et vous tuent à petit feu. Ce sont eux qui, comme des pigeons, voyagent en jet privé, occupent les hôtels les plus chers, roulent en 4×4, font du gré a gré, gaspillent les deniers de l’Etat, s’amusent avec l’argent du contribuable.

Dans leur monde, la vie est belle. Ils ont un pouvoir extraordinaire, l’avoir, parfois adossé au savoir. Des lobbies, des francs-mâcons et même des athées vivent dans leur terroir. Comme dans le film de Matrix, ils sont en avance de 300 ans sur la vie du Sénégalais lamba. Pauvre de lui… Sénégalais impuissant.

Son seul combat est de pouvoir rêver sans crainte d’être capturé par ce démon tentaculaire du monde des opportunistes, des affaires ethnocentriques, bref de l’autre monde des nantis.

Toutefois, il ne faut pas les envier puisqu’on connait leur point faible… LA PRISON.

L’exorcisme de ces prisonniers de luxe se trouve entre les mains d’un médecin impuissant. Sûrement capturé également par les démons libres qui se cachent  dans le monde des hommes innocents.

Ils crient au secours quand le monde carcéral ronge leur cœur perdu entre quatre murs. Ils étouffent de douleurs et de regrets. Impuissants de voir que leur butin traîne dans les plus grandes banques du monde, ils redeviennent « normaux ». Le secours ne se font pas attendre durant ces moments d’agonie.

Monsieur Tel est gravement malade, il faut l’évacuer à l’hôpital au plus vite. Il a le cancer et est diabétique. Son état de santé ne lui permet pas de rester dans ce milieu carcéral ! Ho!! Les avocats du diable… Comme si, il y a dans ce monde, des anges taillés sur mesure pour supporter les conditions carcérales.

C’est donc aujourd’hui qu’il se soucie de sa maladie. Teuss ! Et pourtant des gens honnêtes croupissent depuis des années dans ce monde carcéral, sans appui, ni soutien, ni traitement. Ils meurent tranquillement en prison dans des conditions atroces, dans l’anonymat total. Et on n’en parle pas. On ne se soucie même pas de leur existence. Et Alors? On voudrait faire la différence entre un prison de luxe et un prisonnier simple.

Ah ! si les « panguoles » de nos ancêtres sérères pouvaient les entendre ! Ils comprendront qu’ils sont de simples mortels bercés par une fortune impropre. Ils ne sont pas plus intelligents que le jeune talibé qui chauffe ses méninges à la recherche d’une pièce de monnaie pour rendre heureux son marabout qui l’attend avec une chicotte. Il ne sont pas non plus, plus important que le mendiant qui quémande dans la rue. Au moins lui, il a la dignité et le pouvoir de prouver sans peur l’origine de son argent. Prisonniers de Luxe, ressaisissez-vous ! Dans ce monde tout n’est pas infini. Chacun son tour chez le coiffeur.

Vous n’êtes que de simples créatures de Dieu, au cas où vous l’auriez oublié. Au jugement dernier, on ne fera pas de distinction entre le riche et le pauvre. Comme le dit un adage Wolof. Pas besoin de se bousculer pour regarder le ciel. A méditer!


Tandem Dakar – Paris : Lancement de l’application culturelle NDakaaru

Tandem
Tandem

Une nouvelle application culturelle sera lancée mardi 09 Avril   à Dakar à la galerie Le Manège de l’Institut Français . Ndakaaru est une application web et mobile, fruit d’un long travail d’une équipe de jeunes développeurs de ( Agendakar ) (c’est un site culturel qui vous informe sur des activités et bons coins pour vos petites sorties ) .

« Ndakaaru, s’inspire d’une idée originale de Gaël Samb Sall, éditrice Sénégalaise des Éditions Vives Voix, et du livre Dakar, l’Ineffable, raconté par Oumar Ndao »

Le lancement se fera dans le cadre du Tandem Dakar-Paris en présence d’un groupe de blogueurs de Mondoblog (la plateforme portée par RFI), qui se réunira en formation au Sénégal du 5 du 14 avril 2013.

Ils travailleront autour de la ville de Dakar. Textes, images et sons élaborés à cette occasion alimenteront une application mobile et un site internet voué à devenir une référence en termes de santé et de culture. Tout ceci sous le Haut patronage du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, en partenariat avec l’UNESCO, le CTIC, le RAES, One World et Jokkolabs.


Twitter et la presse sénégalaise : Entre méfiance, retard et intérêt

Annoncez-sur-les-reseaux-sociaux1« L’ère des Nouveaux médias a sonné. Il faut s’adapter ou mourir », disait l’autre. Cette expression pourrait être adressée à la presse sénégalaise qui est plus ou moins active dans la sphère des nouveaux médias. A part Facebook, rare sont les organes de presse ou journalistes sénégalais qui utilisent Twitter pour s’informer ou informer. Qu’est ce qui explique ce fait ? Pourquoi la presse sénégalaise n’est pas encore à la page ? Comment intéresser les journalistes à utiliser Twitter ? Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre dans ce billet.

Pourquoi la presse sénégalaise n’est pas à la page ?

Depuis l’apparition du phénomène des nouveaux médias, la presse sénégalaise s’engage tant bien que mal à s’adapter pour être à la page. Mais, il est apparu que cette même presse reste figée sur son sort avec l’appui de cette «vieille école» qui ne veut pas ou «qui ne donne pas d’importance à ces nouveaux médias par peur d’être en contact avec ces « journalistes à deux vitesses ». C’est-à-dire ces hommes de métier au statut flou, travail bâclé et multitâches, bousculés par le temps et la machine.

De ce fait, certains journalistes pensent que le fait d’utiliser les nouveaux médias constitue un frein ou un retard pour la diffusion de l’information même si ce constat n’est pas général car les raisons du décalage ayant impliqué l’absence cette presse sur Twitter sont multiples.

« Déjà l’information n’est plus monopolisée. Tout le monde a le droit de prendre la parole sur Twitter journalistes pro, amateurs, passionnés de l’info, témoin anonyme… L’anonymat aidant, Twitter est devenu plus rapide que la presse écrite (papier ou en ligne). Etre sur Twitter de nos jours exige un sens élevé de la répartie (contenu de l’information à diffuser) ainsi qu’une capacité à réagir rapidement suite à un évènement (pour être l’un des premiers à donner l’info) ce qui n’est pas souvent le cas pour les journalistes», précise un passionné des Tic qui préfère le terme complémentarité entre le journaliste et le réseau social.

« Il ne faut jamais opposer média traditionnel et média social, le tout doit être compris dans une stratégie de communication globale », d’où l’idée d’abord de faire la part des choses si on parle de Presse au Sénégal ou les rares tentatives nationales se sont contentées uniquement de dupliquer le contenu papier sur les sites web.

Pour le journaliste blogueur Guindou Fidèle, « l’inactivité des journalistes sénégalais sur Twitter est que ces derniers ignorent les avantages de cette plateforme et la facilité avec laquelle ce média peut nous permettre de réussir notre travail de journaliste. Nous gagnons non seulement en temps mais aussi des sources diverses ». « Je ne peux quantifier ma présence sur les réseaux sociaux. Cela dépend de ma disponibilité. Mais je passe plus de temps sur Facebook que sur Twitter à tel point que parfois je reçois des messages de Twitter m’invitant à venir découvrir ce qui s’y passe », soutient Ibrahima Thiam du journal Le soleil.

Comme lui, la plupart des journalistes connectés, sont sur le réseau social Facebook. Il est rare de les voir sur le réseau de microblogging Twitter parce que disent-ils, twitter est trop «compliqué». L’aspect ludique du réseau de microblogging, et la « non fiabilité » de certaines informations font que la plupart de la presse sénégalaise ne twitte pas. A cela, il faut ajouter, le désintéressement de certains journalistes appartenant souvent de la « vieille école » et la difficulté d’être en contact avec internet qui pose souvent problème au Sénégal . Pourtant, aujourd’hui, l’apport de Twitter dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information n’est plus à prouver.

Demandez simplement au Président Américain Barack Obama au lendemain de sa réélection à la tête des Usa. 3 mots ont suffi à Barack Obama, pour exploser la joie de ses militants. « 4 more Years », la phrase a été retwittée plus de 452.000 fois après seulement quelques minutes. Ce qui fait dire à Aboubacar Sadikh Ndiaye consultant en Tic et formateur, qu’il s’agit d’une question de culture et d’habitude. « Beaucoup de ressortissants des pays du sud considèrent ces réseaux sociaux comme de simples gadgets, peu utiles et importants », dit-il.

L’ère des journalistes blogueurs

Loin de ce constat de désintéressement, il est bien de noter qu’il y a aujourd’hui une nouvelle génération de journalistes blogueurs ou la génération Y appelée « Yers ». On voit de plus en plus de journalistes qui font du blogging pour ne pas être en retard sur l’utilisation des nouveaux médias. Certains peuvent passer plus de 75% de leur temps sur Twitter pour s’informer. Certains organes de presse qui n’ont pas le temps d’être sur la toile, se font attacher les services d’un community manager ou d’une agence. Mais souvent, c’est un journaliste de cette nouvelle génération qui prend en charge tout le travail consacré aux nouveaux médias.

Le Cesti, L’iseg et l’Issic des écoles en pleines mutations web 2.0

L’intégration des nouveaux médias dans les écoles de journalisme constitue un catalyseur dans l’ère des futurs journalismes. En dehors de la formation des BA-BA, une école comme le Cesti a intégré, le blogging dans ses matières, permettant aux récipiendaires de pouvoir être au diapason des technologies tout en côtoyant les outils collaboratifs. C’est le combat du professeur Mamadou Ndiaye qui impose à ses étudiants l’ouverture d’un blog avec une note pour chaque étudiant.

A l’iseg (Institut supérieur d’entreprenariat et de gestion) qui forme des journalistes, les technologies occupent une place très importance. Au-delà du E-learning instauré par l’administration, l’école a ouvert un site internet pour accompagner les étudiants en journalisme. Chaque semaine, ces derniers sont invités à écrire des articles ou produire des reportages qui seront ensuite postés sur le portail. Comme l’Iseg, l’Issic détient un programme très vaste pour mettre dans le bain les futurs journalistes.

Comment impliquer la presse ?

On moment ou des organes de presse comme l’AFP revendique plus de 140 000 « followers » sur ses cinq comptes (français, anglais, espagnol, allemand, institutionnel) et 100 000 sur Facebook (français et anglais), au Sénégal, l’APS ( Agence de presse sénégalaise) n’est pas loin du cap des 1000 followers. Comparaison n’est pas raison certes, mais ce constant est utile pour faire la différence et taper sur la plaie qui retarde la presse sénégalaise surtout celle en ligne.

Si on parle de connectivité, il y a pas photo entre les pays développés et ceux sous-développés comme le Sénégal. Loin de la cherté de la connexion internet, on peut dire sans se tromper que les usages des médias sociaux sont nombreux et variés. Il n’y a pas deux internautes qui en ont strictement le même usage et il faut reconnaître qu’être présent sur Twitter (avoir un compte) et savoir Twitter (pour susciter l’intérêt et l’interaction des followers) sont deux choses différentes.

Pour impliquer les journalistes à l’utilisation des nouveaux médias, une sensibilisation et une formation à ce niveau sont nécessaires pour leur faire comprendre les enjeux de cet univers Web 2.0 car pour être compétitif, il faut nécessairement être sur la toile. Les nouveaux médias doivent impérativement faire partie de leur quotidien. Les acteurs avérés doivent soutenir la presse sénégalaise à travers des activités.

Le moteur de recherche Google, certaines Ong et le Reseau des blogueurs Sénégalais ont déjà entamé des formations dans ce sens avec un accompagnement en long terme. S’il le faut, organiser des concours du meilleur journaliste twittos, etc…. L’initiative est bien belle, mais les journalistes ne prennent pas souvent le temps de participer aux formations. Même si certains d’entre eux ne sont pas à la page, il faut reconnaître que Twitter fera sa route comme le journaliste gardera une rigueur professionnelle et une déontologie qui lui permettra d’éviter toute précipitation grotesque et tout risque de désinformation à grande échelle.

Basile

 


Deuxième Edition du BlogcampDakar : Mobilisation autour des nouveaux Medias

Bon, là il faut que les choses sérieuses commencent. Il faut l’avouer, les activités de la blogosphère sénégalaise sont en stand-by, même si de l’autre côté, certains blogueurs à l’image deAlexe Lette ont déclenché la machine aux programmes en organisant des formations dans certaines localités loin de Dakar (bravo pour la décentralisation).
Depuis le dernier Blogcamp organisé par le réseau des blogueurs en partenariat avec quelques start-up et sociétés, rien ne bouge. Il est temps d’organiser un grand évènement qui regroupera tous les blogueurs désireux de partager leurs connaissances. Ils sont tellement nombreux, les blogueurs au Sénégal !!! Le seul problème réside dans le manque de communication. Chacun est dans son coin sans rien dire, menant tranquillement ses activités.

Partant de ce constat, des blogueurs, web-activistes et journalistes ont enfin émis l’idée lors d’une rencontre informelle d’organiser un second blogcamp au Sénégal. Il est temps de montrer à ces «experts en nouveaux médias» qui viennent chez nous pour nous donner des formations, que le Sénégal a ses propres experts en la matière. . Combien sont-ils sur la toile ? Community manager, web activistes, blogeurs, consultant IT, nouveaux médias… la liste est loin d’être exhaustive, seulement, certaines organisations ou ONG préfèrent financer ailleurs qu’au niveau local. Peut-être que l’information ne passe pas!!
Pour stopper ce fait, je pense que c’est à la communauté qui évolue dans ce domaine de faire des efforts et de s’imposer en organisant souvent des évènements pour faire bouger la blogosphère.
 Bon! revenons à nos moutons après ce petit coup de gueule. Je disais que l’évènement n’est qu’une idée et est ouvert à tout le monde. La date avancée pour le moment est la premiere semaine du mois de Février   2013. Cet évènement sera l’occasion pour les participants de nouer des relations, échanger, former un réseau et partager leurs connaissances. Ce sera également une occasion de répertorier tout ce beau monde de blogueurs sénégalais afin d’avoir une forte base de données.
 Vous pouvez vous inscrire pour participer à l’organisation. N’oubliez pas l’esprit du blogcamp «Pas de spectateurs… on est tous des acteurs ».
 Donc vos idées et suggestions comptent pour le bon déroulement de l’évènement.
Remplissez le formulaire ICI


Manifestation : Dakar renoue avec la Violence suite à l’arrestation d’un Marabout

La capitale sénégalaise s’est réveillée ce lundi dans la violence. Des manifestants supposés appartenir aux disciples du célèbre marabout Cheikh Bethio Thioune sont descendus dans la rue pour manifester contre la détention de leur guide religieux.

 Très tôt le matin, la capitale sénégalaise s’est transformée en un véritable champ de bataille entre force de l’ordre et des «disciplines» du Marabout Cheikh Bethio Thioune communément appelés «Thiantacounes». Ces derniers ont choisi la place de l’Indépendance, lieu où s’étaient déroulées les violentes manifestations lors de la présidentielle 2012, pour manifester après l’arrestation de leur guide religieux impliqué dans une affaire de meurtre.


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Les manifestants ont saccagé plusieurs véhicules qui étaient stationnés sur l’axe Avenue Lamine Guèye, avant de s’attaquer à des banques de la place. Il a fallu l’intervention de la police pour calmer la situation.

Dans d’autres quartiers de la capitale comme au marché Sandaga, les Thiantacounes ont également brûlé des bus de la société de transport Dakar Dem Diik qui a finalement suspendu ses activités jusqu’à nouvel ordre.
Les manifestations se sont poursuivies à l’extérieur du pays, selon des Radio de la place. En France par exemple, les disciples de Cheikh Bethio ont attaqué le consulat du Sénégal pour exiger la libération de leur marabout.
Poursuivi pour une affaire d’association de malfaiteurs, complicité de meurtre, recel de cadavres, port d’armes sans autorisation administrative, infraction sur la loi sur les inhumations, Cheikh Béthio thioune, a été placé sous mandat de dépôt depuis le 26 avril dernier…
Une enquête indépendante avait été menée après la découverte, non loin de son domicile de corps de deux personnes dont le rapport d’autopsie a, pour l’une, montré qu’elle a été enterrée vivante.
Détenu dans la maison d’arrêt et de correction de Thiès (une région située à 70 km de Dakar), le détenu Béthio Thioune a été transféré à la maison d’arrêt de Reubeuss, à Dakar.
Un transfèrement qui a réveillé le démon de ses disciples qui exigent sa liberté purement et simplement.
Pour sa part, la ministre de la Justice a indiqué que la justice fera son travail et qu’il n’y aura pas deux poids deux mesure sur le cas Cheikh Bethio Thioune.
D’après certaines sources, le guide religieux est malade et doit se rendre en France pour ses soins médicaux. Avec cette histoire, le Sénégal risque de revivre les violentes manifestations lors de la présidentielle 2012 qui avaient fait plusieurs morts et des arrestations multiples.