• Technologies
  • Société
Je blogue,donc je suis
12. mars
2015
Technologies
0

Enseignement Superieur : Accord de partenariat entre le Sénégal et le Cap Vert pour la promotion de la recherche scientifique

Capture d’écran 2015-03-12 à 07.51.51En marge du sommet sur l’enseignement supérieur qui se tient à Dakar, le Sénégal et le Cap Vert ont signé hier un accord de partenariat pour renforcer leur coopération, mais aussi pour développer l’enseignement supérieur, et la recherche scientifique. La signature du partenariat a été effectuée en présence des deux ministres de l’enseignement supérieur des deux pays.

‘’C’est un jour historique. C’est un pas important pour renforcer les relations entre nos deux pays qui sont historiques et bonnes. Nous devons ajouter de nouvelles dimensions dans ce partenariat que sont l’enseignement supérieur et les nouvelles technologies » a dit S. Exc. Monsieur Antonio Leao CORREIRA E SILVA , Ministre de l’Enseignement supérieur et des Sciences de l’Innovation qui insiste sur le fait que cet accord permettra de travailler ensemble sur la recherche scientifique.

Pour sa part, le ministre de l’enseignement supérieur a rappelé que le Sénégal a toujours eu de bonnes relations avec le Cap-Vert. Cet accord permettra la mobilité des enseignants chercheurs et étudiants.

« Le Sénégal vient de mettre en place des bourses de mobilité et je suis convaincu que les étudiants de l’université de Dakar et de Ziguinchor vont saisir cette opportunité que crée cet accord pour visiter et séjourner dans les iles du Cap-Vert. Ceci va contribuer à renforcer l’amitié entre nos deux pays » a déclaré Marie Teuw Niane

Lire la suite
11. mars
2015
Société
0

Koffi Annan : « Il faut des normes dans l’enseignement supérieur en Afrique »

Koffi-annamLe  développement de l’enseignement supérieur en Afrique doit passer par la mise en place de normes et de standards. C’est la conviction de l’ancien responsable onusien Kofi Annan qui prenait part à la deuxième journée du sommet de Dakar : une rencontre regroupant plusieurs experts et décideurs.

« Nous devons avoir des normes et des standards dans l’éducation pour améliorer la gouvernance dans nos pays » a expliqué l’ancien secrétaire général des Nations unies lors de son discours liminaire spécial qui portait sur le thème  »l’enseignement supérieur et le progrès social, économique et politique de l’Afrique ».

Devant les experts, le président d’Africa Progress Panel a souligné le rôle important que doit jouer l’éducation dans le continent. Cependant, l’Afrique reste confrontée à une mauvaise politique de gestion des statistiques, une question technique très opaque.

Les Instituts de recherche en Afrique doivent mener des recherches basées sur les faits essentiels pour la prise de décision de bonnes politiques. Pour Koffi Annan « gouverner sans statistiques, c’est conduire sa voiture sans tableau de bord.’’

Concernant la création des Etats-Unis d’Afrique, Koffi Annan a estimé qu’il était difficile de répondre à cette question. A l’heure actuelle, il préconise une coopération au niveau sous-régional, car : « Si nous développons nos infrastructures, le commerce intérieur, une Afrique sans coupure d’électricité, je pense que nous y arriverons un jour »

Lire la suite
11. mars
2015
Technologies
0

Dakar, Capitale de l’enseignement supérieur en Afrique

panel

Le Sommet continental sur la revitalisation de l’enseignement supérieur pour le développement de l’Afrique a débuté hier. Plus de 500 participants doivent prendre part à cette importante rencontre qui dessinera les beaux jours de l’enseignement supérieur dans notre continent. La cérémonie  a été présidée par Macky Sall président de la République du Sénégal qui avait à ses cotés la présidente de Trust Africa et de Madame Zuma présidente de l’Union Africaine avec la présence des décideurs, intellectuels, professeurs d’université . Durant son discours, le président Sall a exprimé toute sa satisfaction de voir un grand sommet organisé à Dakar.

Selon lui  « La question est cruciale, parce qu’elle engage le devenir de notre continent, à l’heure où le savoir et le savoir-faire déterminent plus que jamais le progrès des peuples ». C’est pourquoi  dira-t- « l’Afrique est à la croisée des chemins, avec une population jeune, face aux défis de la paix, de la sécurité et du développement, la question de l’éducation et de la formation doit rester au cœur des politiques publiques. C’est un impératif de premier ordre. c’est par la maîtrise du savoir et du savoir-faire, par l’appropriation de la science et de la technologie, que nous pourrons relever tous les autres défis du développement ; qu’ils tiennent à l’agriculture pour l’autosuffisance alimentaire, aux infrastructures, pour favoriser la circulation des personnes et des biens. »

Vers la création d’un espace africain de l’enseignement supérieur 

Le Président Macky Sall a également  appelé à « l’édification d’un espace africain de l’enseignement supérieur et de la recherche. » Une espace qui passe par « l’échange d’expérience, la mutualisation des moyens et la dissémination des meilleures pratiques. ». Dans ce sens Macky Sall  a  apporté son soutien au projet porté par Mme Zuma, qui consiste à lancer une nouvelle initiative pour l’appui à l’éducation et l’enseignement supérieur en vue de promouvoir la science et la technologie en Afrique.

Trust Africa pour un enseignement de qualité 

Capture d’écran 2015-03-11 à 14.58.26

Avant son discours Madame Aicha Bah Diallo présidente de Trust Africa a rappelé  l’énorme travail que Trustafrica est entrain de mener. « Il a certes fallu 50 ans pour en arriver là. Cependant, en développant une stratégie globale visant à optimiser l’utilisation des ressources de l’Afrique et en encourageant les parties prenantes à tirer les leçons du passé et à s’appuyer sur les progrès réalisés pour une transformation socio-économique positive, nous Africains, sommes en train de faire avancer le continent en adhérant aux principes du panafricanisme, en recherchant ensemble des solutions collectives aux problèmes de l’Afrique et en poursuivant les idéaux de l’unité africaine! » dit-elle lors de son discours inaugural.

Pour  elle,  le décor est planté,  et C’est MAINTENANT que le travail doit être . C’est pour cette raison que son organisation croit  que l’accès amélioré à un enseignement supérieur de qualité pour tous les  citoyens pourrait être le chaînon manquant pour la réalisation d’une émergence inclusive de l’Afrique. Durant trois jours plusieurs panels seront organisés pour refléchir sur le devenir de l’enseignement superieur en Afrique

Lire la suite
Article : Retour au Sénégal du journaliste blogueur Makaila: Reporters sans frontières écrit à Macky  Sall
Technologies
0
11 mai 2013

Retour au Sénégal du journaliste blogueur Makaila: Reporters sans frontières écrit à Macky Sall

941785_10151236347107537_1143594436_nL’exil du Blogueur Tchadien Makaila en Guinée a fait réagir l’Ong Reporters sans frontières. Dans une longue lettre adressée au président de la République, l’organisation internationale de défense de la liberté de l’information, attire l’attention de Macky Sall sur la situation actuelle du Blogueur.

 » Dès son arrivée à Dakar, M. Nguebla a multiplié les démarches auprès des autorités administratives pour légaliser sa présence sur le territoire sénégalais. En 2005, il a introduit une requête en première instance auprès de la Commission Nationale d’Eligibilité dans le but d’obtenir le statut de réfugié politique.

Ce statut lui a malheureusement été refusé en novembre 2005. Makaïla Nguebla a sollicité, en mai 2011, l’aide de M. Abdoulaye Wade, alors président de la République du Sénégal, pour l’obtention d’une carte nationale d’identité. Cette dernière lui a été refusée » explique Reporters sans frontieres.

C’est pourquoi, l’Ong sollicite donc « votre intervention pour que soit mis un terme à la détresse de Makaïla Nguebla, qui se trouve dans l’incapacité de voyager, d’ouvrir un compte bancaire, d’accéder aux hôpitaux, voire de travailler légalement.

En effet, explique la lettre « Makaila a demandé aux autorités tchadiennes le renouvellement de son passeport, expiré depuis 2007. Ce document aurait dû lui revenir de droit, en tant que citoyen tchadien, mais aucune suite n’a été donnée à ces multiples demandes par les autorités de N’Djaména. »

Au regard de ces informations, Reporters sans frontières demande ainsi à Macky Sall d’ intervenir auprès des organismes concernés pour que soit accordé à Makaila Nguebla le statut de réfugié politique au Sénégal.

 

Lire la suite
Article : Les journalistes et blogueurs dénoncent l’expulsion de Makaila Nguebla et s’inquiètent des libertés au Sénégal
Société
2
8 mai 2013

Les journalistes et blogueurs dénoncent l’expulsion de Makaila Nguebla et s’inquiètent des libertés au Sénégal

makaila

Les journalistes-blogueurs et le Réseau des Blogueurs du Sénégal dénoncent avec la dernière énergie l’arrestation et l’expulsion du journaliste blogueur Tchadien, Makaila Nguebla  par les autorités sénégalaises vers la Guinée Conakry.

Le Sénégal a toujours été une terre d’asile et garant des libertés notamment d’expression. Les blogueurs aussi bien les professionnels de la presse en ligne s’inquiètent fortement de cette arrestation qui porte sérieusement atteinte aux dispositions de notre Constitution mais aussi de l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et de beaucoup d’autres textes et traités internationaux ratifiés par le Sénégal.

Les journalistes en ligne et le Réseau des Blogueurs du Sénégal interpellent les autorités sénégalaises sur les véritables motifs de cette arrestation. Ils espèrent que leur camarade ne fera pas l’objet d’une extradition vers le Tchad après la Guinée. Si tel est le cas, le Sénégal serait moralement responsable de tout ce qui pourrait advenir.

Le Journaliste-blogueur Tchadien Makaila Nguebla est demandeur d’asile au Sénégal depuis 2005. C’est un journaliste-blogueur engagé et qui à travers son blog dénonce la gestion du pouvoir et les actes du régime en place au Tchad. Les événements en cours dans son pays ne sauraient être un prétexte pour le réduire au silence.

Les journalistes en ligne et blogueurs du Sénégal sont consternés par cette nouvelle propension des autorités sénégalaises à expulser des demandeurs d’asile qui sont traqués ou qui ne peuvent pas jouir de libertés inaliénables dans leur pays. Après Koukaye Samba Sagna, c’est aujourd’hui le tour de Makaila Nguebla. A qui le tour demain ?

De la Guinée, le journaliste-blogueur Tchadien pourrait à tout moment être extradé au Tchad. Ce qui serait extrêmement grave compte tenu des derniers développements et les tendances répressives et de bâillonnement des journalistes au Tchad. Eric Topona, le secrétaire général des journalistes Tchadiens est en prison depuis lundi.

Après avoir salué le communiqué d’Amnesty International et la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme, la communauté des journalistes et blogueurs du Sénégal interpelle la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), Reporters sans frontière (RSF) l’Article XIX, Le Comité des Diffuseurs et Editeurs de Presse du Sénégal (CDEPS), le SYNPICS, la CJRS, bref toutes les organisations de défense des droits de l’homme et de la liberté d’expression. Les Journalistes-blogueurs du Sénégal n’écartent de fédérer toutes ces structures pour travailler sur un plan d’actions. Déjà, une web-action sera menée dans la journée d’aujourd’hui pour dénoncer fortement cette arrestation suivie d’expulsion de Makaila Nguebla.

Rejoignez-nous  sur les réseaux sociaux  

@Freemakaila sur twitter 

Lire la suite
Article : Prisonniers De Luxe : La Hantise De La « maladie » De L’incarcération
Technologies
0
5 mai 2013

Prisonniers De Luxe : La Hantise De La « maladie » De L’incarcération

urgence-hopital
urgence-hopital

La prison , la prison, la prison rien que la Prison……

Chez eux, ce mot est synonyme de Lucifer, point de divergence qui les consume telles les ailes de l’enfer. Placés sous la coupe de Dame justice, ils résistent pour quelques jours avant de faire du « Dieuferou » ou  plonger dans ce qui s’apparente à un exorcisme fatal. Une pratique ancienne de nos ancêtres, qui faisaient avouer les sorciers ou démons du village. Souvent, ces derniers s’adonnaient à des révélations fracassantes sur leur « mode opératoire » ou méthodes mystiques d’envoûtement. Des nuits ensanglantées par le festin des sorciers qui se partagent le pied ou le bras d’un jeune innocent, capturé par les esprits maléfiques.

Ah ! Ces prisonniers de luxe sénégalais ! Qu’ils sont malades !!! Parlez-leur de la prison, de la Mac (maison d’arrêt et de correction) et vous réveillez en eux les démons de la maladie. Dans ce cercle vicieux de prisonniers de luxe capturés dans le cadre des enquêtes des biens mal acquis, vit un démon qui s’appelle Cancer, hypertension, problème cardiaque, entre autres. Ce démon ou  » Djiné Mac-mouna » se réveille en eux seulement lorsque le chemin qui mène vers « Rebeuss » est imminent, réel, vécu et soutenu par des révélations fracassantes, convaincus sont-ils, que les carottes sont cuites. Ils palpitent de l’intérieur, se cachent derrière des prête-noms pour faire appel à un ange blanc capable de les sauver du mal « bien acquis ».

Dans leur monde paradisiaque, loin de la justice où tout est bien-bien, le démon s’endort. Comme un lion affamé, ils (les prisonniers de luxe) se métamorphosent et guettent leurs proies. Gare aux pauvres Goorgoolu qui ne pensent qu’à la dépense quotidienne. Ils tapent sur votre dos. Ils vous nourrissent et vous tuent à petit feu. Ce sont eux qui, comme des pigeons, voyagent en jet privé, occupent les hôtels les plus chers, roulent en 4×4, font du gré a gré, gaspillent les deniers de l’Etat, s’amusent avec l’argent du contribuable.

Dans leur monde, la vie est belle. Ils ont un pouvoir extraordinaire, l’avoir, parfois adossé au savoir. Des lobbies, des francs-mâcons et même des athées vivent dans leur terroir. Comme dans le film de Matrix, ils sont en avance de 300 ans sur la vie du Sénégalais lamba. Pauvre de lui… Sénégalais impuissant.

Son seul combat est de pouvoir rêver sans crainte d’être capturé par ce démon tentaculaire du monde des opportunistes, des affaires ethnocentriques, bref de l’autre monde des nantis.

Toutefois, il ne faut pas les envier puisqu’on connait leur point faible… LA PRISON.

L’exorcisme de ces prisonniers de luxe se trouve entre les mains d’un médecin impuissant. Sûrement capturé également par les démons libres qui se cachent  dans le monde des hommes innocents.

Ils crient au secours quand le monde carcéral ronge leur cœur perdu entre quatre murs. Ils étouffent de douleurs et de regrets. Impuissants de voir que leur butin traîne dans les plus grandes banques du monde, ils redeviennent « normaux ». Le secours ne se font pas attendre durant ces moments d’agonie.

Monsieur Tel est gravement malade, il faut l’évacuer à l’hôpital au plus vite. Il a le cancer et est diabétique. Son état de santé ne lui permet pas de rester dans ce milieu carcéral ! Ho!! Les avocats du diable… Comme si, il y a dans ce monde, des anges taillés sur mesure pour supporter les conditions carcérales.

C’est donc aujourd’hui qu’il se soucie de sa maladie. Teuss ! Et pourtant des gens honnêtes croupissent depuis des années dans ce monde carcéral, sans appui, ni soutien, ni traitement. Ils meurent tranquillement en prison dans des conditions atroces, dans l’anonymat total. Et on n’en parle pas. On ne se soucie même pas de leur existence. Et Alors? On voudrait faire la différence entre un prison de luxe et un prisonnier simple.

Ah ! si les « panguoles » de nos ancêtres sérères pouvaient les entendre ! Ils comprendront qu’ils sont de simples mortels bercés par une fortune impropre. Ils ne sont pas plus intelligents que le jeune talibé qui chauffe ses méninges à la recherche d’une pièce de monnaie pour rendre heureux son marabout qui l’attend avec une chicotte. Il ne sont pas non plus, plus important que le mendiant qui quémande dans la rue. Au moins lui, il a la dignité et le pouvoir de prouver sans peur l’origine de son argent. Prisonniers de Luxe, ressaisissez-vous ! Dans ce monde tout n’est pas infini. Chacun son tour chez le coiffeur.

Vous n’êtes que de simples créatures de Dieu, au cas où vous l’auriez oublié. Au jugement dernier, on ne fera pas de distinction entre le riche et le pauvre. Comme le dit un adage Wolof. Pas besoin de se bousculer pour regarder le ciel. A méditer!

Lire la suite
Article : Tandem Dakar – Paris : Lancement de l’application culturelle NDakaaru
Culture
3
8 avril 2013

Tandem Dakar – Paris : Lancement de l’application culturelle NDakaaru

Tandem
Tandem

Une nouvelle application culturelle sera lancée mardi 09 Avril   à Dakar à la galerie Le Manège de l’Institut Français . Ndakaaru est une application web et mobile, fruit d’un long travail d’une équipe de jeunes développeurs de ( Agendakar ) (c’est un site culturel qui vous informe sur des activités et bons coins pour vos petites sorties ) .

« Ndakaaru, s’inspire d’une idée originale de Gaël Samb Sall, éditrice Sénégalaise des Éditions Vives Voix, et du livre Dakar, l’Ineffable, raconté par Oumar Ndao »

Le lancement se fera dans le cadre du Tandem Dakar-Paris en présence d’un groupe de blogueurs de Mondoblog (la plateforme portée par RFI), qui se réunira en formation au Sénégal du 5 du 14 avril 2013.

Ils travailleront autour de la ville de Dakar. Textes, images et sons élaborés à cette occasion alimenteront une application mobile et un site internet voué à devenir une référence en termes de santé et de culture. Tout ceci sous le Haut patronage du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, en partenariat avec l’UNESCO, le CTIC, le RAES, One World et Jokkolabs.

Lire la suite
Article : Twitter et la presse sénégalaise : Entre méfiance, retard et intérêt
Société
0
5 janvier 2013

Twitter et la presse sénégalaise : Entre méfiance, retard et intérêt

Annoncez-sur-les-reseaux-sociaux1« L’ère des Nouveaux médias a sonné. Il faut s’adapter ou mourir », disait l’autre. Cette expression pourrait être adressée à la presse sénégalaise qui est plus ou moins active dans la sphère des nouveaux médias. A part Facebook, rare sont les organes de presse ou journalistes sénégalais qui utilisent Twitter pour s’informer ou informer. Qu’est ce qui explique ce fait ? Pourquoi la presse sénégalaise n’est pas encore à la page ? Comment intéresser les journalistes à utiliser Twitter ? Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre dans ce billet.

Pourquoi la presse sénégalaise n’est pas à la page ?

Depuis l’apparition du phénomène des nouveaux médias, la presse sénégalaise s’engage tant bien que mal à s’adapter pour être à la page. Mais, il est apparu que cette même presse reste figée sur son sort avec l’appui de cette «vieille école» qui ne veut pas ou «qui ne donne pas d’importance à ces nouveaux médias par peur d’être en contact avec ces « journalistes à deux vitesses ». C’est-à-dire ces hommes de métier au statut flou, travail bâclé et multitâches, bousculés par le temps et la machine.

De ce fait, certains journalistes pensent que le fait d’utiliser les nouveaux médias constitue un frein ou un retard pour la diffusion de l’information même si ce constat n’est pas général car les raisons du décalage ayant impliqué l’absence cette presse sur Twitter sont multiples.

« Déjà l’information n’est plus monopolisée. Tout le monde a le droit de prendre la parole sur Twitter journalistes pro, amateurs, passionnés de l’info, témoin anonyme… L’anonymat aidant, Twitter est devenu plus rapide que la presse écrite (papier ou en ligne). Etre sur Twitter de nos jours exige un sens élevé de la répartie (contenu de l’information à diffuser) ainsi qu’une capacité à réagir rapidement suite à un évènement (pour être l’un des premiers à donner l’info) ce qui n’est pas souvent le cas pour les journalistes», précise un passionné des Tic qui préfère le terme complémentarité entre le journaliste et le réseau social.

« Il ne faut jamais opposer média traditionnel et média social, le tout doit être compris dans une stratégie de communication globale », d’où l’idée d’abord de faire la part des choses si on parle de Presse au Sénégal ou les rares tentatives nationales se sont contentées uniquement de dupliquer le contenu papier sur les sites web.

Pour le journaliste blogueur Guindou Fidèle, « l’inactivité des journalistes sénégalais sur Twitter est que ces derniers ignorent les avantages de cette plateforme et la facilité avec laquelle ce média peut nous permettre de réussir notre travail de journaliste. Nous gagnons non seulement en temps mais aussi des sources diverses ». « Je ne peux quantifier ma présence sur les réseaux sociaux. Cela dépend de ma disponibilité. Mais je passe plus de temps sur Facebook que sur Twitter à tel point que parfois je reçois des messages de Twitter m’invitant à venir découvrir ce qui s’y passe », soutient Ibrahima Thiam du journal Le soleil.

Comme lui, la plupart des journalistes connectés, sont sur le réseau social Facebook. Il est rare de les voir sur le réseau de microblogging Twitter parce que disent-ils, twitter est trop «compliqué». L’aspect ludique du réseau de microblogging, et la « non fiabilité » de certaines informations font que la plupart de la presse sénégalaise ne twitte pas. A cela, il faut ajouter, le désintéressement de certains journalistes appartenant souvent de la « vieille école » et la difficulté d’être en contact avec internet qui pose souvent problème au Sénégal . Pourtant, aujourd’hui, l’apport de Twitter dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information n’est plus à prouver.

Demandez simplement au Président Américain Barack Obama au lendemain de sa réélection à la tête des Usa. 3 mots ont suffi à Barack Obama, pour exploser la joie de ses militants. « 4 more Years », la phrase a été retwittée plus de 452.000 fois après seulement quelques minutes. Ce qui fait dire à Aboubacar Sadikh Ndiaye consultant en Tic et formateur, qu’il s’agit d’une question de culture et d’habitude. « Beaucoup de ressortissants des pays du sud considèrent ces réseaux sociaux comme de simples gadgets, peu utiles et importants », dit-il.

L’ère des journalistes blogueurs

Loin de ce constat de désintéressement, il est bien de noter qu’il y a aujourd’hui une nouvelle génération de journalistes blogueurs ou la génération Y appelée « Yers ». On voit de plus en plus de journalistes qui font du blogging pour ne pas être en retard sur l’utilisation des nouveaux médias. Certains peuvent passer plus de 75% de leur temps sur Twitter pour s’informer. Certains organes de presse qui n’ont pas le temps d’être sur la toile, se font attacher les services d’un community manager ou d’une agence. Mais souvent, c’est un journaliste de cette nouvelle génération qui prend en charge tout le travail consacré aux nouveaux médias.

Le Cesti, L’iseg et l’Issic des écoles en pleines mutations web 2.0

L’intégration des nouveaux médias dans les écoles de journalisme constitue un catalyseur dans l’ère des futurs journalismes. En dehors de la formation des BA-BA, une école comme le Cesti a intégré, le blogging dans ses matières, permettant aux récipiendaires de pouvoir être au diapason des technologies tout en côtoyant les outils collaboratifs. C’est le combat du professeur Mamadou Ndiaye qui impose à ses étudiants l’ouverture d’un blog avec une note pour chaque étudiant.

A l’iseg (Institut supérieur d’entreprenariat et de gestion) qui forme des journalistes, les technologies occupent une place très importance. Au-delà du E-learning instauré par l’administration, l’école a ouvert un site internet pour accompagner les étudiants en journalisme. Chaque semaine, ces derniers sont invités à écrire des articles ou produire des reportages qui seront ensuite postés sur le portail. Comme l’Iseg, l’Issic détient un programme très vaste pour mettre dans le bain les futurs journalistes.

Comment impliquer la presse ?

On moment ou des organes de presse comme l’AFP revendique plus de 140 000 « followers » sur ses cinq comptes (français, anglais, espagnol, allemand, institutionnel) et 100 000 sur Facebook (français et anglais), au Sénégal, l’APS ( Agence de presse sénégalaise) n’est pas loin du cap des 1000 followers. Comparaison n’est pas raison certes, mais ce constant est utile pour faire la différence et taper sur la plaie qui retarde la presse sénégalaise surtout celle en ligne.

Si on parle de connectivité, il y a pas photo entre les pays développés et ceux sous-développés comme le Sénégal. Loin de la cherté de la connexion internet, on peut dire sans se tromper que les usages des médias sociaux sont nombreux et variés. Il n’y a pas deux internautes qui en ont strictement le même usage et il faut reconnaître qu’être présent sur Twitter (avoir un compte) et savoir Twitter (pour susciter l’intérêt et l’interaction des followers) sont deux choses différentes.

Pour impliquer les journalistes à l’utilisation des nouveaux médias, une sensibilisation et une formation à ce niveau sont nécessaires pour leur faire comprendre les enjeux de cet univers Web 2.0 car pour être compétitif, il faut nécessairement être sur la toile. Les nouveaux médias doivent impérativement faire partie de leur quotidien. Les acteurs avérés doivent soutenir la presse sénégalaise à travers des activités.

Le moteur de recherche Google, certaines Ong et le Reseau des blogueurs Sénégalais ont déjà entamé des formations dans ce sens avec un accompagnement en long terme. S’il le faut, organiser des concours du meilleur journaliste twittos, etc…. L’initiative est bien belle, mais les journalistes ne prennent pas souvent le temps de participer aux formations. Même si certains d’entre eux ne sont pas à la page, il faut reconnaître que Twitter fera sa route comme le journaliste gardera une rigueur professionnelle et une déontologie qui lui permettra d’éviter toute précipitation grotesque et tout risque de désinformation à grande échelle.

Basile

 

Lire la suite
25. nov.
2012
Société
0

Deuxième Edition du BlogcampDakar : Mobilisation autour des nouveaux Medias

Bon, là il faut que les choses sérieuses commencent. Il faut l’avouer, les activités de la blogosphère sénégalaise sont en stand-by, même si de l’autre côté, certains blogueurs à l’image deAlexe Lette ont déclenché la machine aux programmes en organisant des formations dans certaines localités loin de Dakar (bravo pour la décentralisation).
Depuis le dernier Blogcamp organisé par le réseau des blogueurs en partenariat avec quelques start-up et sociétés, rien ne bouge. Il est temps d’organiser un grand évènement qui regroupera tous les blogueurs désireux de partager leurs connaissances. Ils sont tellement nombreux, les blogueurs au Sénégal !!! Le seul problème réside dans le manque de communication. Chacun est dans son coin sans rien dire, menant tranquillement ses activités.

Partant de ce constat, des blogueurs, web-activistes et journalistes ont enfin émis l’idée lors d’une rencontre informelle d’organiser un second blogcamp au Sénégal. Il est temps de montrer à ces «experts en nouveaux médias» qui viennent chez nous pour nous donner des formations, que le Sénégal a ses propres experts en la matière. . Combien sont-ils sur la toile ? Community manager, web activistes, blogeurs, consultant IT, nouveaux médias… la liste est loin d’être exhaustive, seulement, certaines organisations ou ONG préfèrent financer ailleurs qu’au niveau local. Peut-être que l’information ne passe pas!!
Pour stopper ce fait, je pense que c’est à la communauté qui évolue dans ce domaine de faire des efforts et de s’imposer en organisant souvent des évènements pour faire bouger la blogosphère.
 Bon! revenons à nos moutons après ce petit coup de gueule. Je disais que l’évènement n’est qu’une idée et est ouvert à tout le monde. La date avancée pour le moment est la premiere semaine du mois de Février   2013. Cet évènement sera l’occasion pour les participants de nouer des relations, échanger, former un réseau et partager leurs connaissances. Ce sera également une occasion de répertorier tout ce beau monde de blogueurs sénégalais afin d’avoir une forte base de données.
 Vous pouvez vous inscrire pour participer à l’organisation. N’oubliez pas l’esprit du blogcamp «Pas de spectateurs… on est tous des acteurs ».
 Donc vos idées et suggestions comptent pour le bon déroulement de l’évènement.
Remplissez le formulaire ICI

Lire la suite
»
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • …
  • 11
Auriez-vous la Force....

Auteur·e

L'auteur: Basile Niane
Journaliste blogueur qui vit d’internet, je fais partie du cercle restreint des journalistes sénégalais qui s’activent pleinement dans le blogging. Actuellement journaliste à Seneweb.

Populaires

9 km pour recharger la batterie de son téléphone portable.
22 novembre 2010
You, ou l’effet papillon
22 février 2012
Sénégal : Le vent de la Révolution soufflera le 19 Mars à la place de l’indépendance
5 mars 2011
Affaire des 20 milliards de la Sudatel:Le sursis à statuer aurait pu sauver Abdoul Latif Coulibaly. Est-ce que ses avocats y ont pensé?
18 novembre 2010
3e Festival Mondial des Arts Nègres : Les blogueurs sénégalais se mobilisent
8 décembre 2010
Je blogue,donc je suis © 2023
-
BLOG DU RÉSEAU MONDOBLOG
Mentions légales Centre de préférences