Rio de Janeiro : j’y suis et j’y reste….

18 juin 2012

Rio de Janeiro : j’y suis et j’y reste….

Bon…. Pour ceux qui ne le savent pas, je suis  au pays de la Samba plus précisément à Rio depuis trois jours pour participer à la conférence internationale des Nations Unis sur le développement durable avec l’équipe de Flamme d’Afrique de l’institut Panos. Pas la peine de vous dire que ce pays m’a séduit avant même de fouler le sol. Comme un touriste, j’ai parcouru dès mon arrivée, la plage de Rio de Janeiro, le célèbre quartier de Copa Cabana et j’ai aperçu la statue du Christ le Rédempteur que je voyais toujours à la télévision dans les films de Télé Novelas.. La ville de Rio vous  charme avec ses belles guinguettes à vous couper le souffle. Qu’elles sont belles, les filles brésiliennes a-t-on l’habitude de Dire.On me l’avait dit . Je crois maintenant à cette phrase. Heureux ce qui croient sans avoir vu.

 J’ai été également impressionné par  l’attitude de certains hommes. A Rio, marcher torse nu ne choque pas. Je me demande peut être que c’est à cause de la plage. Si la faim vous hante, c’est par ce que vous ne voulez pas manger. Dans chaque coin de rue se dresse un petit resto ou fast food. D’ailleurs j’ai commencé à prendre du poids à cause de cette nourriture à la Brésilienne.

A quelques heures de la grande conférence sur le développement durable Rio+20 prévue du 20 au 22 juin, j’ai fait un petit tour  au  parc du Flamengo de Rio. Sur place un monde fou  s’est déplacé  dans cette zone ou  s’est ouverte   la conférence du sommet des  peuples organisé  par la société civile avec la participation de groupes religieux et des centaines d’activistes..

 

 

 Indiens de tout le Brésil en peintures de guerre, vêtus de blanc, aux longues robes safran, ne cessent d’arriver ainsi que des militants du monde entier pour sauver la planète. J’ai pris quelques photos pour immortaliser ses moments.

Quinze mille participants par jour sont attendus pour prendre part à plus de 600 activités et débats qui se dérouleront jusqu’au sommet officiel des chefs d’Etat à qui ils remettront un cahier de doléances.  Quant à moi, mes doléances sont nombreuses. Je me demande si je pourrai quitter cette ville de Rio. La question me taraude l’esprit. J’y suis, j’y reste…. A suivre.

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