Basile Niane

Le Sel semble tellement banal dans nos compositions culinaires qu’on oublie à tort toute son importance. Depuis quelques semaines ce produit se fait de plus en plus rare sur le marché et le panier de la ménagère sent lourdement un chaos. Les prix passent du simple au double. Selon des spécialistes, cette situation est causée par une  pluviométrie et une neige abondantes dans les pays européens, qui ont consommé beaucoup de sel. Outre le Sel ,l’iode est aussi menacé. Avec la catastrophe au Japon, il a été dit que l’iode peut servir de protection contre les radiations.

Bien que l’iode qui diminue certains risques ,soit loin d’être un produit miracle, les chinois ont fait de longues files d’attente pour se procurer du sel iodé,espérant se prémunir d’une contamination. Tant de raisons qui font que le sel et l’iode sont très prisés par ces pays.

«  Pour lutter contre le goitre et la malnutrition, le Sénégal avait fait fini par instaurer l’iodation de tout sel à 50 ppm. Si on laisse les pays étrangers prendre le stock national ,on court droit vers une catastrophe » préviennent une source .

Du coté de la Direction du Commerce on parle de difficultés liées à l’approvisionnement. A kaolack (la région où on cultive le plus le sel), la production est suffisante. S’il y a un manque dans la capitale, le blocage se situe probablement au niveau des groupements d’intérêt économique qui acheminent la denrée à Dakar

La journée du 19 mars marquant le 11e anniversaire de l’alternance politique au Sénégal était prédite comme celle de tous les dangers. Presque tout le monde pensait que le sang allait couler à flot. Mais au finish …la montagne a accouché d’une souris.

Plus de peur de que mal, les sénégalais viennent de franchir une étape importante de la démocratie en manifestant « proprement » ce 19 mars. Un jour qui, selon certains, aurait été « le samedi de tous les dangers » mais, finalement, aucunes de ces prédictions ne se sont réalisées. Ceci prouve que la jeunesse sénégalaise est consciente et disciplinée même si, l’envie de voir un Sénégal nouveau est existant et fort.

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La première manifestation initiée par Sidy Lamine Niasse, PDG du groupe de presse walfadjri a eu lieu à la place de l’indépendance rebaptisée « place tahrir » à l’occasion. Le sit-in s’est déroulé sous haute surveillance policière. Très tôt le matin, la police lourdement armée avait déjà assiégé les lieux. Dans chaque ruelle, était stationné un véhicule rempli de policiers. Comme prévu les manifestants ont exprimé leur ras-le-bol contre le régime en place. A la fin du sit-in qui a duré trois heures de temps (10h-13h), l’initiateur (sidy Lamine Niasse) lance un message fort aux jeunes «  la manifestation est terminée, rentrez chez vous, ne cassez rien ! »

Mais le message ne semblait pas être entendu par les jeunes manifestants qui voulaient en quelques sortes intimider les forces de l’ordre. « y en a marre, Wade dégade … » les slogans n’ont pas manqué, mais les forces de l’ordre ont joué le jeu, elles sont restées sereines. «  il faut respecter les consignes » témoigne un policier. La foule persiste, la police réagit en lançant des lacrymogènes, la foule se disperse. Finalement les jeunes cèdent… la police se replie…Constat, quelques dégâts sont notés (les jeunes ont saccagé des panneaux publicitaires), pas de perte en vie humaine.

’Les Sénégalais sont intelligents et il ne faut pas abuser d’eux. Les Sénégalais, en moyenne, savent décrypter le langage d’un leader, en faire l’inventaire pour décanter ses propos pour savoir ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas’’, a souligné le président Wade.

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Quelques astuces

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Je ne sais vraiment comment répondre à cette enième injonction de mon fiston devenu un « philosophe » rageant contre Babylone et Mister XXL, le chef de sa bande de rappeur qui le remercia du groupe sans ménagement pour insuffisance de talent. Tout ce que j’ai pu lui demander mais avec beaucoup de tact car il voit des « insuffisants » partout, c’est : « pourquoi veux-tu ce dessin, Foster Joe ? ». Simple, me fit-il comprendre.

On dit que la communauté internationale est puissante et qu’elle a demandé à Gbagbo de partir mais il est encore là. On dit que personne ne peut braver les Américains et les Européens, ils ont dit à Khadafi de s’en aller mais il est encore là et il est même en train de reprendre les villes dites libérées. J’essaie de lui faire comprendre, toujours avec la délicatesse qu’on doit à quelqu’un qui se sait « bourré de talent mais auquel tout le monde en veut » que, bon, ce n’est pas forcément parce qu’on est fort qu’on peut obtenir ce que l’on veut. Mais Gbagbo me répondit-il « Sarkozy lui avait-il donné un délai pour partir ou non ? ». Affirmatif, il lui avait donné une semaine il y a bientôt trois mois. « Et Juppé, il a demandé à Khadafi de partir oui ou non ? » Affirmatif là aussi. Alors, dit-il, prenant la posture savante qu’il affectionne depuis qu’il a commencé à lire la biographie de Marley, « j’ai tout compris, la communauté internationale c’est du pipeau.

Sur la Côte d’Ivoire, la communauté internationale, c’est la France. Et sur la Libye c’est Obama ». Cela fait quoi fiston ? dis-je. « Simple comme bonjour, comme Sarko est Hongrois et Obama Kenyan, leurs armées ne les suivent pas ». Et l’Union africaine, insisté-je. « Avec ou sans tonton Alpha ? », fit-il, impertinent. Et l’Onu ? esquivé-je. « Tu n’as pas entendu Choi hier avec Boisbouvier ? Il s’est transformé en analyste, presqu’en envoyé spécial d’un magazine intermittent. On ne dirait pas un acteur ! ». Je suis sorti de la salle, car le fiston veut me mêler de ce qui ne me regarde pas. Le rap lui réussirait beaucoup mieux que la « philo », c’est tout ce que je sais.

Ps: un article qui représente  la bouche de ceux qui n’ont  point  de bouche

Source: Maliweb.net