Basile Niane

Bon…. Pour ceux qui ne le savent pas, je suis  au pays de la Samba plus précisément à Rio depuis trois jours pour participer à la conférence internationale des Nations Unis sur le développement durable avec l’équipe de Flamme d’Afrique de l’institut Panos. Pas la peine de vous dire que ce pays m’a séduit avant même de fouler le sol. Comme un touriste, j’ai parcouru dès mon arrivée, la plage de Rio de Janeiro, le célèbre quartier de Copa Cabana et j’ai aperçu la statue du Christ le Rédempteur que je voyais toujours à la télévision dans les films de Télé Novelas.. La ville de Rio vous  charme avec ses belles guinguettes à vous couper le souffle. Qu’elles sont belles, les filles brésiliennes a-t-on l’habitude de Dire.On me l’avait dit . Je crois maintenant à cette phrase. Heureux ce qui croient sans avoir vu.

 J’ai été également impressionné par  l’attitude de certains hommes. A Rio, marcher torse nu ne choque pas. Je me demande peut être que c’est à cause de la plage. Si la faim vous hante, c’est par ce que vous ne voulez pas manger. Dans chaque coin de rue se dresse un petit resto ou fast food. D’ailleurs j’ai commencé à prendre du poids à cause de cette nourriture à la Brésilienne.

A quelques heures de la grande conférence sur le développement durable Rio+20 prévue du 20 au 22 juin, j’ai fait un petit tour  au  parc du Flamengo de Rio. Sur place un monde fou  s’est déplacé  dans cette zone ou  s’est ouverte   la conférence du sommet des  peuples organisé  par la société civile avec la participation de groupes religieux et des centaines d’activistes..

 Indiens de tout le Brésil en peintures de guerre, vêtus de blanc, aux longues robes safran, ne cessent d’arriver ainsi que des militants du monde entier pour sauver la planète. J’ai pris quelques photos pour immortaliser ses moments.

Quinze mille participants par jour sont attendus pour prendre part à plus de 600 activités et débats qui se dérouleront jusqu’au sommet officiel des chefs d’Etat à qui ils remettront un cahier de doléances.  Quant à moi, mes doléances sont nombreuses. Je me demande si je pourrai quitter cette ville de Rio. La question me taraude l’esprit. J’y suis, j’y reste…. A suivre.

Beaucoup de journalistes ne prennent pas des précautions lorsqu’ils sont sur le terrain pour couvrir des manifestations ou émeutes. Le nombre important de journalistes, de blogueurs blessés ou tués dans des manifestations en est une preuve. Selon Irina Bokova Directrice Générale de l’Unesco, plus de 500 journalistes ont été tués en 10 ans. Dans un monde ou l’appel à manifester est presque devenu un droit, il urge pour le journaliste de revoir sa technique de couverture médiatique afin de se protéger d’un éventuel accident. L’homme de médias ou blogueur qui va sur le terrain devient une proie facile .

C’est pour éviter ce phénomène que l’Organisation Irex a initié lors de la journée internationale de la liberté d’expression et de la presse qui s’est tenue à Tunis du 03 au 06 Mai , un panel sur la Sécurité du journaliste en cas de manifestation ou Emeutes. Des mesures préalables doivent être appliquées par le journaliste avant de descendre sur le terrain. J’ai participé à cette session de formation et voici en quelques mots ce que j’en retiens.

L’habillement du journaliste ?

Avant d’aller sur le terrain, le journaliste ou blogueur doit d’abord faire un check point sur son habillement. Il faut toujours porter des habits qui ne vous gêneront pas en cas de manifestation. Je vous livre ici en photos les règles suivantes pour une meilleure compréhension

1-Ne jamais porter un sac en bandoulière. Cela peut vous couter trop cher

2- Prenez le temps de prendre un sac à dos.
3- Si vous êtes au cœur des manifestations. Ne pas se mettre derrière les forces de sécurité ou devant la foule. Vous devez vous positionner à gauche ou à droite pour avoir une vue des deux parties
4- Si possible se différencier des autres en portant un gilet presse

5-Lors d’une interview sur le terrain, veillez bien respecter cette règle qui consiste à ne pas s’éloigner de votre cameraman. Il faut comme le montre cette vidéo être en contact avec votre cameraman en cas de bousculade.

J’avais décidé de ne plus parler de Youssou Ndour, mais actualité oblige. Ce billet sera peut-être diffèrent avec les autres articles que j’ai déjà rédigés jusque-là. Aujourd’hui il est question de Gouvernement. J’ai vraiment envie de partager ma vision sur la toute nouvelle équipe gouvernementale installée par le Président Macky Sall.

Dans l’ensemble, je crois que c’est une équipe qui charme dès le début. Mais, pour le moment, je ne vais pas m’appesantir sur la qualité. J’attends, comme tout Sénégalais, de voir comment ce nouveau gouvernement va offrir un plus aux Sénégalais. Déjà, le nombre restreint de ministres installe un climat de confiance. De grands noms, des personnalités d’ailleurs, sont dans cette l’équipe qui sauvera le Sénégal dans les cinq années à venir. Parmi eux, une seule personne fait les choux gras de la presse. Son nom danse sur les lèvres des politiques…bref des Sénégalais. Même le petit vendeur de café Touba est au diapason de sa nomination. Il s’agit bien sûr de la super star sénégalaise, le chanteur Youssou Ndour. Grâce à lui, tout le monde entier parle du nouveau gouvernement de Macky Sall. Je ne reviendrai pas sur les effets papillon de notre super star lors du premier tour de la présidentielle. Ma gorge est assez sèche pour encore perdre mes salives.

Yes, You Can so…

C’est l’avis de la majeure partie des Sénégalais dès l’annonce de sa nomination au poste de ministre de la Culture et du Tourisme. Comme tout politicien, un travail bien accompli mérite récompense. Ce que le nouveau Président n’a pas hésité à faire en nommant You comme ministre. Ce geste, il faut le dire, est purement politique. Youssou Ndour s’est donné corps et âme pour soutenir le président Macky dans sa lutte pour la conquête pouvoir. En quelque sorte, Macky a rendu la pièce de la monnaie à You. Cependant, il ne faut pas dormir sur nos lauriers. Youssou Ndour doit savoir que ce poste n’est qu’un test , un examen pour voir ce dont il est capable. Si jamais ce rôle n’est pas bien fait, il risque de payer les pots cassés, comme tout autre ministre.

Des comptes à rendre aux Sénégalais ?

Oui, bien sûr, il en a. Mais cela ne sera pas chose facile. Pour cause, Youssou Ndour est aussi puissant que le président Macky Sall. Il est le boss de Youssou Ndour Head Office et détient tous les moyens nécessaires pour assurer son lobbying. Lisez entre les lignes !
Je suis content de voir une star comme lui devenir ministre dans l’ère de Macky Sall. Je ne voudrais pas me focaliser sur la question des diplômes, car cela me paraît un peu enfantin. Mais ce qui me dérange dans cette nomination, c’est le double ministère. Culture et Tourisme sont deux secteurs très complexes. Je suis d’accord pour un poste de ministre de la culture, mais le fait de lier les deux entités me donne des frissons. Je ne suis pas sûr que You puisse réussir, mais je reste quand même optimiste pour cette lourde mission.

Une pause forcée : Bercy et concerts aux placards

Un ministre chanteur, les deux mots ne collent pas. Ce qui veut dire que les fans de You peuvent déjà commencer à s’inquiéter. Le roi du Mbalax sera obligé de faire une pause forcée pour se concentrer sur son travail. Plus de Bercy et de concerts. You doit impérativement porter son habit de ministre et penser peut-être à sa retraite musicale dans la mesure où, il a eu toutes les distinctions que pouvait avoir un artiste. Quel sort sera réservé a son Super Etoile ? La question mérite réflexion, mais en attendant je suis lui souhaite Bon vent.

Abemous Presidam, comme le dirait le peuple italien devant son nouveau Pape. L’élection du nouveau président Macky Sall à la tête du pays est apparue comme un nouveau départ pour tout un peuple qui vivait depuis 12 ans sous le régime du Pds dirigé par un vieux président. Abdoulaye Wade, comme je l’ai toujours dit, est malheureusement tombé sur une nouvelle génération qui n’a connu la politique que vers les années 2000 date de l’alternance. Cette nouvelle génération soif de liberté d’expression s’est exprimée le jour du scrutin pour faire comprendre à un président têtu, que seul le pouvoir de Dieu ne tarit pas. Abdoulaye Wade a quitté le palais de la république le lundi dernier avec douleur, laissant la place à un nouveau président, espoir de tout un peuple.

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Les attentes des sénégalais
Je le dis encore, ce que j’ai retenu de cette belle leçon de démocratie du Sénégal le soir du 25 mars, est que le rôle du président de la république a été démystifié. Jusqu’à présent, certains sénégalais ne croient toujours pas que Wade a quitté le palais et ils voient encore Macky comme un simple leader politique. Chose normale, mais avec le temps, la situation changera. Le peuple sénégalais a prouvé au monde entier que l’Afrique est capable de faire des élections sans violence et avec transparence.

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Le nouveau président Macky Sall qui a fait un parcours sans faute aura énormément de travail. L’attente des sénégalais est grande : denrées de premières nécessités, le secteur de la sante, le train de vie de l’état, sauver l’année scolaire et la liste est loin d’être exhaustive. Le président Macky aura la lourde tâche de satisfaire les sénégalais, au cas échéant, le vent de la révolution le balaiera sans condition. La situation actuelle du pays est telle que c’est la voix de la population qui est le maitre mot. Désormais, l’état est sous la pression de la rue. Le peuple est roi.

Macky Sall tient bon

Depuis qu’il a pris fonction, Macky Sall tient bon. Il a prononcé son premier discours en tant que président de la république. Devant tous les sénégalais, il a pris des mesures strictes pour bien diriger le pays. J’ai vu en lui, un homme engagé pour un Sénégal nouveau. « Il est question de servir et non de se servir », cette phrase m’a énormément touché. Macky Sall a livré un discours fort en mots. Il a décidé, par exemple, de dissoudre l’assemblée nationale, réduire les membres du gouvernement, geler certaines agences. Toutes ces mesures ont fait unanimité au sein de la population.

Ce qui prouve que Macky Sall a d’un côté la chance d’être aimé par cette nouvelle génération. Il a présidé la Cérémonie De Prise D’armes à La Place De L’indépendance marquant le 52ième anniversaire de l’accession à la souveraineté internationale du Sénégal. Aujourd’hui il est l’espoir d’un pays et sa route est propre pour le moment . En attendant, la concrétisation en actes des engagements pris

Si Macky Sall pense qu’il est déjà élu président, il se met le doigt dans l’œil. Pour cause, Abdoulaye Wade n’a pas encore dit son dernier mot à quelques jours du second tour. Dans un entretien accordé à la télévision Africa 7, le président sortant a clairement dit ceci : « je gagnerai au second tour ». La phrase jusque-là semble correcte. Mais ce qui est inquiétant et qui fait peur   dans son discours, c’est l’insistance  marquée sur  l’expression « sans hypothese ». Abdoulaye Wade est « trop » sûr de sa victoire. Il ne donne aucune chance à son adversaire dont il ne veut même pas évoquer le nom. Selon lui, Macky est déjà battu. «  Il n’y a pas d’hypothèse, je gagne la présidentielle » dit-il au journaliste Cheikh Yerim Seck qui n’a pas manquer de pouffer de  rire  en recevant cette réponse aussi  précise et directe.

On pourrait se demander bien sûr, sur quoi se base le président sortant qui a obtenu que 34,82% des voix au premier tour, pour  avoir une si grande confiance    Si l’on sait que son adversaire et ancien premier ministre a toute l’opposition  derrière lui ? je vous donne   la parole avec cette vidéo…Regardez

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